population

The effects of human population size on our standard of living, our environment, and our prospects for long term sustainability

Le différentiel économique et social

« Tous les hommes seront bientôt frères »

Nous sommes, nous dit-on, entrés dans l’ère de la mondialisation. Tous les hommes seront bientôt frères. L’Internationale va devenir le genre humain. L’affront de Babel est pardonné. La langue unique de demain, l’anglais, est désignée. Déjà les frontières ne protègent plus les méchants : toutes les vertus se sont unies contre Ben Laden, les bouchers de Bosnie sont jugés en Hollande, Interpol traque les cambrioleurs. Comme les propriétaires, les prolétaires n’auront enfin plus de patrie. Le plus merveilleux est que ce prodige s’est accompli pendant notre sommeil ; de façon apparemment naturelle, sans effort particulier.

C’est alors que le réveil sonne et que nos yeux s’ouvrent sur une toute autre réalité.

Les murs

Des mouvements migratoires millénaires, aussi nécessaires à l’écologie humaine que les courants marins le sont à la vie des océans, ont été criminalisés. On s’efforce de rendre l’évasion des réserves humaines d’Afrique aussi difficile et aussi périlleuse qu’a pu l’être le passage d’un quartier de Berlin à un autre. Pour peu qu’on navigue vers le nord, la peur du gendarme peut, en vue du rocher de Gibraltar, vous entraîner à la mort. Dans cette rue, on est, depuis toujours, en guerre ouverte contre les ennemis héréditaires du trottoir d’en face. L’Europe est, certes, en cours d’unification, mais la petite Belgique ne parvient plus à faire coexister Flamands et Wallons. Les compétitions sportives s’ouvrent sur des défilés de drapeaux et des vociférations d’hymnes nationaux qui évoquent l’hystérie provoquée lors des mobilisations pour les grandes tueries guerrières. D’ailleurs, combien de peuples n’ont-ils connu que la guerre depuis des dizaines d’années ?

Alors… Vivons-nous une époque dominée par un processus de mondialisation ou par la persistance ou même l’exacerbation de la sacralisation belliqueuse des étendards et des frontières ?

Les Sept grandes nuisances de la globalisation

C’est clair, nous sommes dans une première étape de la mondialisation qui n’est que celle de la mondialisation des grandes nuisances : mondialisation des mafias, du commerce, des brigandages financiers, du pillage des ressources naturelles et de l’empoisonnement de la planète … Dans ce contexte, le jeu économique se déroule selon une règle on ne peut plus simple : le travail va là où son coût est le moins élevé. Vos salaires ne sont pas trop misérables, vous bénéficiez d’une protection sociale acceptable, votre gouvernement fait de véritables efforts pour développer des services collectifs d’enseignement, de santé, de transport, de protection de la nature, efficaces, DANGER, le chômage vous guette ! Dans les pays dits démocratiques, nombreux sont les peuples à l’avoir compris et à avoir élu les gouvernements les plus aptes à revenir sur les progrès sociaux accomplis depuis un siècle et à feindre de prendre en compte les urgences écologiques sans mettre en œuvre les mesures radicales nécessaires. Le jour où les travailleurs anglais seront revenus à la condition qui était la leur au XIXe siècle, l’Angleterre sera de nouveau l’atelier du monde. C’est la loi de la concurrence, une de ces fameuses « lois économiques» incontournables !

Les utopies

Il reste pourtant, ici et là, quelques utopistes qui refusent cette course suicidaire.

Un utopiste, c’est quelqu’un qui croit que l’humanité peut et doit se fonder sur la raison pour gérer son destin, plutôt que sur des lois -qui ne sont plus divines depuis que Dieu est mort- mais dites « naturelles » pour cacher qu’elles ne visent en réalité qu’à protéger les intérêts des puissants.

Et bien voilà justement quelques réflexions qu’inspire la mondialisation à un de ces utopistes.

La mondialisation est un processus formidable qu’il faut approfondir.

Il est juste que la concurrence profite aux peuples qui ont les ouvriers les plus habiles, les ingénieurs les plus inventifs, des minerais rares, un sol et un climat particulièrement propices à telle ou telle culture…

Mais, lorsque le succès d’un produit est dû à un faible prix obtenu grâce à des salaires misérables, au travail des enfants ou des prisonniers, à la déficience des services publics de santé, d’éducation, de transport, au manque de respect des milieux naturels, nous devons dire : « cet argent là, nous n’en voulons pas ! », et, le rendre.

Cet argent là, nous n’en voulons pas !

Il est relativement facile d’estimer la part du prix d’un produit économisée grâce à l’insignifiance des politiques écologiques et sociales. Les industriels qui font fabriquer leurs produits là où le coût est le plus faible savent très bien le faire. Ils connaissent la valeur de ce « différentiel économique et social » qui les fait frapper à une porte plutôt qu’à une autre. Le prix des produits importés serait alors majoré d’un montant proportionnel à ce différentiel pour compenser l’origine malsaine de leur infériorité. Rien à voir avec des taxes douanières qui profitent aux pays importateurs, les sommes prélevées étant intégralement reversées aux pays exportateurs. « Cet argent là, nous n’en voulons pas ! ». Libre à eux, ensuite, d’utiliser cet argent pour améliorer la condition sociale de leur population et la préservation de leur environnement ou pour ajouter quelques diamants aux couronnes de leurs oligarques.


Selon une autre acception, péjorative, le terme « utopie » est utilisé pour désigner un rêve absurde, irréalisable. Des évènements récents ont prouvé que rien ne pouvait mieux illustrer cette notion d’utopie aberrante que la croyance en un progrès fondé sur une totale liberté laissée à ceux qui se sont attribué toutes les richesses du monde.

Francis Ronsin

Pas de reproduction totale ni partielle sans l’autorisation de Francis Ronsin

Dr Leigh Glover to speak on Sustainable Transport for Melbourne


Julianne Bell, Leading democracy with Royal Park Protection Group & Protectors of Public Land, Victoria

Royal Park Protection Group - the first of many groups standing between you and a total wipe-out of democracy - is having its AGM. Stand up for democracy; be there at the AGM:

Royal Park Protection Group AGM Wednesday 3 December 2008

Time: 6:45 pm for a 7 pm start. Date: Wednesday 3 December 2008

Key Speaker:
Dr. Leigh Glover

Assistant Director of the Centre for the Governance and Management of Urban Transport (GAMUT) at the University of Melbourne on

“Sustainable Transport for Melbourne.”

Venue: Upstairs Meeting Room, North Melbourne Library, 66 Errol Street, North Melbourne. (Near corner of Errol and Queensberry Streets.) Parking available in surrounding streets. Tram up Elizabeth St.

Why Attend: RPPG is one of the few organisations standing in the way of Royal Park being bulldozed and homes in West Parkville being compulsorily acquired. Once RPPG folds, organised resistance will disappear. So spare a few hours to make the evening a success!

Contact: Julianne Bell Convenor RPPG 98184114 or 0408022408. [email protected]

Recent Royal Park News

(See also article: )

Parliamentary Committee for Environment and Natural Resources – Inquiry into Melbourne’s Future Water Supply:

Julianne Bell made a submission for Royal Park Protection Group Inc. on the need for local water sourcing projects to ensure water supply for Melbourne's Parks and Gardens, including Royal Park. She attended a hearing which included submissions on storm water projects and local water sourcing projects. See the website under www.parliament.vic.gov.au for submissions and presentations. Bell reports:

“The Inquiry is proceeding at a snail’s pace despite the crisis re water. The next hearing won’t be till February 2009!”

Royal Park Master Plan Implementation Advisory Committee:

At the last meeting for the year a representative from the Royal Children’s Hospital attended and tried to defend the huge land grab by the RCH. Other unwelcome and unnecessary infrastructure projects are the car and bus parking at the Zoo’s North Entrance; the cycle path through Royal Park which is already built and appears hardly used by commuters or anyone else; and the bus pull in bay outside the Urban Camp which as predicted blocks traffic on Brens Drive.

Council Rejection of Application by CSL for 6 Storey Carpark on Parkville Site

Thanks go the City of Melbourne Councillors for refusing the application by CSL for a 6 storey carpark, which would have overlooked and overshadowed the Wetlands of Royal Park plus intruded on the residential amenity of the Parkville Gardens residential development. (Council staff had recommended that it be approved!)

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